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Libère-la

Publié le par Jocab

Libère-la !  

 

Nul sentiment qui soit, n'est acquis à jamais ! 

Et à toi, prétentieux, à qui plait l'impudence  

De possession d'autrui, il te faut désormais  

Recommencer ailleurs, vivre la différence !  

 

Tu es responsable, ne le réfutes pas,  

Accepte ton échec, envisage la suite !  

Pense que, par amour, elle a suivi tes pas,  

Nié réalité, refusant toute fuite !  

 

Cela te comblera, restera ta conquête;  

Souvenir orgueilleux mais trophée trop usé !  

Peut-être soumise, elle épousa ta quête,  

A voulu comprendre ! Mais tu as abusé !  

 

Tu la pensais tienne, tu en faisais ta chose, 

La voulant servante, la regardant servile.  

Mais quand la vanité distille à forte dose 

Son indifférence, l'espoir devient futile.  

 

Elle t'a appartenu, de son choix, corps et âme,  

Voulant le changement, patientant l'avenir !  

Déçue de constance, résignée elle se blâme  

Et aspire au futur, à ce qui peut venir.  

 

Que lui as-tu donné, qu'elle fut la différence ?  

L'as-tu un jour aimée, apprécié la richesse  

De son sacrifice, remercié sa patience ?  

Aurais tu seulement respecté sa tendresse ? 

 

Que veux-tu justifier sinon toi-même ?  

Rester ce que l'on est, signifie négligence,  

Banaliser l'autre, rendre le couple blême ! 

Comprends sa fatigue, n'ignore l'évidence ! 

 

Personne n'appartient à quiconque désire !  

Tu crois avoir conquis, mais subis la défaite  

De ton arrogance ! Possédée de délire,  

Tu la crois égarée, et attends sa retraite !  

 

Mais l'éveil est présent, attend au carrefour !  

Et soudain, l'aveugle comprend sa cécité, 

Refuse d'insister, se venge de l'amour, 

Enfin se résigne, accepte avoir été ! 

 

Elle quitte, lasse et fatiguée, l'égoïsme 

De ton âme et ton cœur, déchue de l'illusion, 

Blessée d'impuissance, mais fière d'héroïsme 

Dans ses tentatives de vivre sa passion ! 

 

Tu la veux retenir; refus de solitude ! 

Penses-tu à elle, l'as-tu jamais comprise ? 

Réprimer son départ, pour garder l'habitude 

De tes exigences, est la croire soumise !  

 

Elle le fut, sois en fier, oui, elle le fut longtemps ! 

Esclave assumée, fière de ses désirs, 

Elle te voulait changé et attendait son temps, 

Epouse et fidèle, rendue à tes plaisirs ! 

 

Mais tu n'as pas compris ! Tu as profité d'elle, 

Ne l'as pas respectée, ne l'as jamais aimée ! 

Tu es seul coupable si tu la vois rebelle, 

Si elle veut la fin, se sentir consommée ! 

 

La culpabiliser de son présent vouloir, 

Serait vil et menteur, refus de vérité ! 

Tout sacrifice est vain, lorsque s'oublie l'espoir, 

Que l'on veut changement, sait la réalité ! 

 

Comprends et accepte, conserve l'amitié, 

Ne sois pas ennemi ! Redoutes la récolte 

D'un cœur endolori, crains son inimitié, 

Et ne refuse pas le temps de la révolte ! 

 

Aide-la ! C'est fini ! Toi et elle, oublie ! 

Sois digne et orgueilleux, toi-même et solitaire ! 

Libère-la de toi, brise ce qui vous lie : 

Un serment enfantin, un prince imaginaire !

 

Commenter cet article
C
<br /> BONJOUR CE TESTE ET TRES BEAUX CE TOUS SE QUE JE VIE EN CE MOMMEMT<br /> <br /> <br /> AU PLAISIR DE SOUS LIRE <br />
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I
<br /> <br /> Quel sublime poème, José !<br /> <br /> <br /> Effectivement, le serment qui les lie n'en n'est pas vraiment un, dans la mesure où cette femme n'est pas respectée par son conjoint...<br /> <br /> <br /> ... Et ce poème me rappelle une chanson de Serge Lama, chanson, je pense, peu connue, qui évoque également ce thème, dont le début est ceci :<br /> <br /> <br /> --------<br /> <br /> <br /> "Tu la couvres, c'est vrai, de bijoux, de fourrures<br /> <br /> <br /> Tu lui changes, c'est vrai, chaque année sa voiture<br /> <br /> <br /> Tu es entré dans sa vie comme le Père Noël<br /> <br /> <br /> Les bras pleins de cadeaux et le coeur paternel<br /> <br /> <br /> Une fois tous les mois, tu l'emmènes au théâtre<br /> <br /> <br /> Droite, belle et fardée comme une femme en plâtre<br /> <br /> <br /> Tu organises tout, tu décides, tu tranches<br /> <br /> <br /> Et sa petite main vient mourir sur ta manche<br /> <br /> <br /> Moyennant quoi, toi tu la penses heureuse<br /> <br /> <br /> Moyennant quoi, tu la penses amoureuse<br /> <br /> <br /> Ne vois-tu pas cette ombre au fond de son regard<br /> <br /> <br /> Est-ce l'ombre des cils ou un peu de brouillard<br /> <br /> <br /> Moyennant quoi, tu en as fait ta chose<br /> <br /> <br /> Moyennant quoi, quand elle a l'air morose<br /> <br /> <br /> Tu te dis que sans doute un des enfants va mal<br /> <br /> <br /> Et qu'elle s'inquiète un peu et que c'est bien normal<br /> <br /> <br /> -------------------<br /> <br /> <br /> Je t'embrasse.<br /> <br /> <br /> Isabelle<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> hé ,oui c est presque ca mais je suis et je resterais accrochée a mes idées quoi qu il arrive c est a moi seul d en décidé et je ne ma laisserais influencer par personne et pourtant beaucoup on<br /> essayer je suis pt malade naive mais non je vois tout et je sais tout patience et mon dernier mot ..quitte a y laisser ma santé j ai et je garderais espoir pour moi c est ca l'amour a plus pt dans<br /> un autre monde biz<br /> <br /> <br />
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