| Habillée dénudée.
Femme, je ne suis qu'homme Et charme m'est provocateur! Vois-tu que regard sans pudeur Te déshabille et te consomme? Le peu de tissu qui t'enrobe, Embellissant la présentation, Déifie ta prétention, Désirée belle dans ta robe. Des courbes divinement osées, Volontaires et trop intimes, Secret que tu supprimes, Les décidant bien exposées. Habilement, le regard coquin, Tu t'inclines pour mieux dévoiler Ce que pudeur t'oblige à voiler Et soudain truite devient requin! Un vent léger m'est complice Et me provoque encore un peu, A mes illusions attisant le feu Jusqu'à les porter à supplice! Puis dans ta vie tu disparais, amusée, Laissant derrière toi l'invitation A me vautrer dans l'imagination D'un seul instant t'avoir abusée! |